Nous vous recommandons aussi de visiter le site Web du ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC).
Ces fleurs d'eau sévissent à plusieurs endroits dans le monde. Le Québec ne fait pas exception, si l'on se fie à l'augmentation des cas qui ont été observés dans les lacs et cours d'eau et qui ont été rapportés au ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC).
Dans des conditions favorables, par exemple en présence d'une grande quantité de phosphore, les cyanobactéries peuvent se reproduire rapidement et en abondance. Les cyanobactéries forment alors une fleur d'eau. Cette fleur d'eau correspond à une densité si importante de cyanobactéries que le phénomène est généralement visible à l'oeil nu.
Lorsqu'une fleur d'eau de cyanobactéries s'entasse à la surface de l'eau, souvent près du rivage, elle est appelée "écume".
Oui, il est le principal responsable. En effet, les fleurs d'eau de cyanobactéries sont observées particulièrement dans des milieux aquatiques enrichis par un surplus de phospore. Lorsqu'un lac ou un cours d'eau verdit, c'est qu'il reçoit trop de ce nutriment. Ce résultat est comparable à une pelouse qui est bien verte grâce à une bonne fertilisation.
Les apports de phosphore vers le milieu aquatique peuvent provenir de différentes sources: fumier, compost ou engrais épandus sur les sols ou les pelouses, installations septiques, rejets d'eaux usées, etc.